Macbeth

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Macbeth – Giuseppe Verdi | Opéra
Un thriller lyrique sur le pouvoir corrupteur.
Durée approximative : 2 heures 50 minutes, entracte de 20 minutes inclus
Langue : En italien, avec surtitres en tchèque et en anglais
Âge recommandé : Convient aux spectateurs à partir de 12 ans

 

 

Argument

L’action se déroule au début du XIe siècle en Écosse, principalement au château de Macbeth. Au début de l'acte IV, la scène se situe sur la frontière entre l'Écosse et l'Angleterre.

 

Acte I

Prélude (exposition des thèmes de l’introduction du IIIe acte et de la grande scène de somnambulisme du IVe).

Pendant un orage, dans un bois en Écosse, des sorcières se réunissent pour ourdir de sombres complots (Che faceste ?).

 

Elles entendent arriver Macbeth et Banquo, nobles écossais qui combattent pour leur roi Duncan, et décident de s’en prendre à Macbeth. Elles lui annoncent qu’il deviendra duc de Cawdor, puis roi d’Écosse, et que la descendance de Banquo règnera à son tour sur ce royaume.

Alors que lady Macbeth qui a reçu une lettre de son mari lui annonçant cela (nel dì della vittoria) s’en réjouit (or tutti sorgete), un messager arrive et lui annonce que le roi Duncan dormira dans son château. Elle convainc son mari de l’assassiner (oh donna mia) pour prendre sa place sur le trône, comme cela lui a été prédit.

 

Macbeth, après nombre d’hésitations (Mi si affaccia un pugnal !), passe à l’acte, mais en nourrit aussitôt de vifs remords. Sa femme tente de faire taire ce qu’elle considère comme de la lâcheté (Fatal mia donna !) au cours d’une sublime scène à deux.

Mais la cour se réveille et elle est horrifiée de ce qui s’est produit (Schiudi, inferno).

 

Acte II

Macbeth est roi, mais il confie ses craintes à sa femme (Perchè mi sfuggi) de devoir encore verser le sang, celui de Banquo, qui soupçonne la vérité, et de ses fils.

Lady Macbeth ne s’en horrifie pas et laisse éclater sa joie, une fois seule, d’être enfin reine (La luce langue). Elle ne reculera devant aucun crime pour parvenir à ses fins.

 

Dans un bois, Banquo est avec son fils Fléance et lui confie ses craintes face à l’avenir (Come dal ciel). Un groupe d’assassins envoyé par Macbeth se jette sur eux. Banquo meurt, mais son fils parvient à se sauver.

 

Une salle de banquet du palais de Macbeth. Une réception est donnée et les convives sont joyeux. Lady Macbeth met tout le monde de bonne humeur (Si colmi il calice), jusqu’à ce que son mari, assailli par ses remords, voit apparaître à lui le spectre de Banquo (Di voi chi ciò fece ?). Il devient comme fou et surprend l’assemblée. Lorsque cela lui arrive une seconde fois (Va, spirto d'abisso !...), les invités se posent des questions et deviennent soupçonneux envers lui (Biechi arcani !...).

 

Acte III

La caverne des sorcières. Elles préparent toutes sortes de philtres magiques pour Macbeth (Tre volte miagola la gatta).

Macbeth arrive, il désire obtenir des réponses à ses angoisses auprès des sorcières (Finchè appelli). Elles lui font voir différents spectres censés l’aider. Le premier lui dit de se méfier de Macduff, puis une série de huit rois paraît à ses yeux, tous descendants de Banquo (Fuggi, regal fantasima). On lui affirme d’autre part qu’il n’a rien à craindre de tout homme né d’une femme (Esser puoi sanguinario) et tant que la forêt de Birnam n’avancera pas vers Dusinan (Glorioso, invincibil sarai). Macbeth s’évanouit et, lorsqu’il revient à lui, sa femme est à ses côtés (Vi trovo alfin !). Il lui raconte ce qu’il a vu et ils décident alors de se venger de Macduff qui a fui en Angleterre.

 

Acte IV

En Angleterre. Les proscrits écossais sont réunis et se lamentent sur leur patrie qui souffre (Patria oppressa !). Macduff surtout est éploré, sa femme et ses enfants qu’il avait laissés en partant ont été massacrés par Macbeth. Il jure de se venger (O figli, o figli miei !… Ah, la paterna mano). Survient Malcolm, le fils de Duncan, qui escorte l’armée du roi d’Angleterre venue à son secours. Ensemble, ils décident de marcher contre le tyran (La patria tradita).

 

Grande scène de somnambulisme. Lady Macbeth, assaillie à son tour par les remords d’avoir fait tant de mal, exprime sa douleur au milieu de son sommeil (Una macchia è qui tuttora...).

Macbeth rage en voyant arriver contre lui les Anglais alliés aux Écossais, mais il refuse de céder, persuadé qu’il n’a rien à craindre d’eux (Perfidi ! All'anglo contro me v'unite !). Lorsqu’il apprend la mort de sa femme, après la scène de somnambulisme, il demeure presque indifférent, assuré que la vie ne vaut rien (La vita... che importa ?...).

 

Mais ses guerriers lui apprennent que la forêt de Birnam avance (les Anglais ont pris des branches de la forêt pour se cacher). Lorsque Macduff entre pour se venger de Macbeth, il lui apprend qu’il a été arraché du sein maternel avant de naître. Il tue Macbeth.

L’opéra se conclut par un chœur final de réjouissance (Vittoria !...).

 

Ainsi, le librettiste de Verdi a gardé l’essentiel de la pièce de Shakespeare, avec l’assassinat de Duncan (Ier acte), l’apparition de Banquo (IIe acte), la grande scène des apparitions (IIIe acte), et la scène de somnambulisme (IVe acte). Verdi comptait particulièrement sur la scène des apparitions du IIIe acte pour créer une forte impression sur le public.

Programme et distribution

Chef d’orchestre: Hermann Bäumer
Macbeth – Ólafur Sigurdarson
Lady Macbeth – Daniela Schillaci
Banquo – Iurie Maimescu
Macduff – Kyungho Kim
Malcolm – Josef Moravec
Médecin – Ivo Hrachovec
Dame d’honneur – Lucie Hájková
Serviteur de Macbeth – Libor Novák, Michael Skalický
Assassin – Tomáš Bartůněk, Andrey Styrkul
Première apparition – Alexander Laptěv, Andrey Styrkul
Deuxième apparition – Gabriela Pešinová, Eliška Rokos Mourečková
Troisième apparition – Lubomira Popova Alabozova, Markéta Frýdová

 

Mise en scène: Martin Čičvák
Décors: Hans Hoffer
Costumes: Marija Havran
Coach de mouvement: Tomáš Krivošík
Chef de chœur: Adolf Melichar
Dramaturgie: Jitka Slavíková

 

Chœur de l’Opéra d’État
Orchestre de l’Opéra d’État
Élèves de l’École de Ballet Olga Kyndlová

Opéra d’État de Prague

 

L'Opéra d'Etat aujourd'hui

 

L'Opéra d'État (anciennement l'Opéra d'État de Prague, entre 1948 et 1992, le Théâtre Smetana, et à l'origine du Nouveau Théâtre allemand) a été une partie du Théâtre national depuis 2012. L'Opéra et le Ballet ensembles donnent des spectacles de répertoire à l'Opéra d'État.


Histoire

 

L'Opéra national de Prague se trouve dans le bâtiment le 5 Janvier, 1888 était ouvert comme une étape allemande de Prague avec la représentation de l'opéra de Wagner, Les Maîtres chanteurs de Nuremberg. Au 19ème siècle, Prague Allemands effectuée dans le théâtre de la succession en alternance avec une société tchèque. Désir de leur propre théâtre conduit à des négociations en 1883 pour la construction d'un nouveau bâtiment du théâtre de l'Association allemande de théâtre. Au cours des trois prochaines années, un plan a été élaboré et remis à l'atelier de Vienne Fellner et Hellmer. Partage aussi la conception a été l'architecte de la municipalité Theater de Vienne, Karl Hasenauer, tandis que Prague architecte Alfons Wertmüller a participé à la construction. Financement est venu de collections privées. Avec son auditorium et néo-rococo décoration spacieux, ce bâtiment du théâtre est parmi les plus beaux d'Europe.

 

Accès:



En voiture
Sur la rue Wilsonova, à partir de la voie de gauche près du bâtiment de l'Opéra d'Etat de prendre la bretelle d'accès au garage-dessus du sol Slovan. La taxe de stationnement est de 40 CZK / h.


En tram


En tramway jour n ° 11 jusqu'à l'arrêt "Muzeum", le passage souterrain sous la rue Legerova dans la direction du Nationalmuseum, au carrefour tourner à droite le long de la construction de nouveaux navires de la Nationalmuseum.


Par trams jour nos 3, 9, 14 et 24 ou les trams de nuit n os 51, 52, 54, 55, 56 et 58 à l'arrêt "Václavské náměstí", puis à pied vers le haut sur le côté gauche de la place Venceslas à l' feux de circulation à travers les rues Wilsonova et Vinohradská. Puis tournez à gauche le long de la construction de nouveaux navires de la National museum.


En métro
Pour la station «Muzeum», les lignes A et C (vert et rouge), puis à pied le long de la construction de nouveaux navires de la National museum.

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