Didon et Énée

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Didon et Énée – Henry Purcell | Opéra
Langue : En anglais, avec surtitres en tchèque et en anglais
Date de la première : 15 janvier 2026

 

Un joyau de la musique baroque, l’un des plus anciens opéras encore largement joués et appréciés, le premier opéra anglais de stature internationale… Telles sont quelques-unes des descriptions du chef-d’œuvre le plus célèbre de Henry Purcell, dont l’origine reste incertaine et qui ne nous est pas parvenu dans son intégralité. L’opéra fut probablement créé en 1689 dans l’école pour jeunes filles du maître de danse et chorégraphe Josias Priest à Chelsea, Londres. Certains chercheurs pensent cependant que Purcell composa l’œuvre pour la cour anglaise, peut-être pour Jacques II, voire pour Charles II. D’autres y voient une allégorie dissimulée sous une histoire mythologique, où les sorcières représenteraient l’Église catholique, alors très impopulaire en Angleterre…

 

Quelle que soit la vérité, les grandes œuvres ont cette capacité à se prêter à de multiples lectures, comme c’est le cas de Dido and Aeneas, inspiré du Livre IV de l’Énéide de Virgile. L’opéra raconte l’amour tragique de la reine Didon, fondatrice légendaire de Carthage, pour Énée, héros troyen mythique, qui, trompé par des forces maléfiques, l’abandonne. Purcell et son librettiste, le poète Nahum Tate, ne cherchent pas à livrer un récit détaillé du mythe sous forme de spectacle baroque flamboyant. Leur œuvre est étonnamment intime, spirituelle et profondément mélancolique. On pourrait même dire que toute l’histoire se déroule dans l’esprit de l’héroïne, convaincue que le bonheur et la paix sont inaccessibles en ce monde…

 

 

Argument

 

Acte I

À Carthage (palais de la reine Didon)

Bélinda, confidente de la reine Didon, l'exhorte à retrouver le sourire (aria Shake the cloud from off your brow). En effet cette dernière est accablée, car elle aime en secret Énée, prince de Troie, et ne peut avouer son tourment, craignant de décevoir son peuple (aria Ah Belinda I am prest with torment).

Bélinda suggère alors à Didon d'épouser Énée, ce dernier n'étant pas insensible à ses charmes, d'autant plus qu'une telle alliance assurerait la prospérité et la paix pour l'empire. Les courtisans reprennent en chœur les propos de Bélinda, et Didon, comblée, accepte la proposition d'Énée et succombe à l'amour.

 

Acte II

Scène 1 : Dans une caverne

La Magicienne, reine des sorcières, lance un appel à ses sujets, êtres malfaisants, afin d'élaborer un plan pour faire tomber Didon. Elle décide de faire passer un de ses sujets pour Mercure, l'envoyé des Dieux, afin qu'Énée quitte Didon pour aller accomplir sa destinée, bâtir une nouvelle cité en Italie. Les sorcières se réjouissent de ce plan machiavélique (duo But 'ere we this perform).

 

Scène 2 : Dans une forêt

Didon, Énée et leur cour se promènent et vantent les beautés de la nature environnante jusqu'au moment où un orage éclate, créé par les maléfiques sorcières. Tous se dépêchent de rentrer au château. Énée, resté seul, voit apparaître le leurre de la Magicienne qui le presse de quitter Carthage. Il est alors tiraillé entre son amour pour Didon et l'ordre divin.

 

Acte III

Le port de Carthage

Les marins préparent le départ (Come away fellow sailors !). Énée annonce à Didon qu'il doit la quitter par devoir. Elle le rejette, il décide alors de braver la colère des dieux pour rester avec elle. Outrée qu'il ait songé à la quitter ("'For it is enough, whatever you now decree / That you had once a thought of leaving me"), elle le repousse à nouveau et lui ordonne de s'en aller. Une fois Énée parti, elle se donne la mort dans le poignant lamento When I am laid in earth, où elle demande à Bélinda de se souvenir d'elle mais d'oublier son destin (« Remember me, but ah! forget my fate. »).

Programme et distribution

Direction musicale : Michael Hofstetter


Orchestre du Théâtre national


Mise en scène : Alice Nellis
Décors : Matěj Cibulka
Costumes : Kateřina Štefková
Chorégraphie : Klára Lidová
Dramaturgie : Ondřej Hučín

Théâtre des États

Le théâtre des États (en tchèque : Stavovské divadlo) est une salle de théâtre d'architecture baroque située à Prague et dont le nom rappelle les États de la couronne de Bohême.

 

Histoire

 

Les plans ont été établis par le comte Künigel et la construction, qui a duré deux ans, menée à bien par Antonín Haffenecker. Le théâtre, d’inspiration baroque, a ouvert ses portes le 21 avril 1783 avec la représentation de l’opéra Emilia Galotti deGotthold Ephraim Lessing. À l’origine, sa capacité totale était de 1000 places mais a été rapportée à près de 700 pour un meilleur confort des spectateurs.

C'est là que fut créé Don Giovanni, sous la direction de Wolfgang Amadeus Mozart lui-même, le 29 octobre 1787, où il rencontra un immense succès, contrairement à la reprise viennoise du 7 mai 1788, au Burgtheater, qui se heurta au goût conservateur du public viennois. C’est encore ici que, le 6 septembre 1791, l’opéra mozartien La clemenza di Tito est créé à l’occasion du couronnement de Léopold II en tant que roi de Bohême. C’est le seul théâtre où Mozart a joué qui subsiste de nos jours.

Le théâtre s’est successivement appelé théâtre du comte Nostitz (Hraběcí Nosticovo divadlo) du nom du comte František Antonín Nostitz Rieneck, le mécène qui l'a fait bâtir ; puis, suite au Coup de Prague, à partir d’octobre 1949, théâtre Tyl (Tylovo divadlo) sous le régime communisme en Tchécoslovaquie, du nom de Josef Kajetán Tyl, l'auteur de l'hymne national,Kde domov můjp. Après la Révolution de Velours, il prend le nom historicisant de « théâtre des États », qui fait référence au nom féodal de la Bohême sous domination habsbourgeoise, les États de la couronne de Bohême.

 

 

En voiture pour le parking du Théâtre National

 

Pour le centre (OldTown), approche sur Masarykovo nábřeží (Masaryk remblai) dans la direction de la Maison dansante, au carrefour en face du Théâtre National, tourner à droite à la rue Divadelní puis encore à droite sur la rue Ostrovní au parking du Théâtre National . Parking coûte 50 CZK / h.
De là, à pied du théâtre Estates long de la rue Narodni, puis 28. října rue, tournez à gauche sur la rue Na Můstku et à droite à la rue Rytířská.

 


D'autres parkings sécurisés à proximité:


Magasin Kotva (Revoluční 1/655, Prague 1), puis marcher le long de la rue Králodvorská à Ovocný TRH.
grand magasin Palladium (Na Porici 1079/3a, Prague 1), puis marcher le long de la rue Králodvorská à Ovocný trh, ou à la porte de la Poudrière par la rue Celetná à Ovocný TRH.

 


En tram


Par trams jour nos 6, 9, 18 et 22 ou les trams de nuit n os 53, 57, 58 et 59 à l'arrêt "Národní třída", puis à pied le long de la rue Narodni, puis 28. října rue, tourner à gauche vers la rue Na Můstku et à droite à la rue Rytířská.
Par trams jour nos 5, 8, 14 et 26 ou les trams de nuit n os 51, 54 et 56 à l'arrêt "Namesti Republiky", puis à pied autour de la maison municipale de la Tour poudrière, sur la rue Celetná à Ovocný TRH.
Par trams jour nos 3, 9, 14, 24 ou trams de nuit n os 52, 54, 55, 56 et 58 à l'arrêt "Jindřišská", puis à pied le long des rues Nekázanka / Panská, tourner à gauche rue Na Prikope, puis droite dans la rue Havířská (à partir de rue Na Prikope vous pourrez également vous promener à travers l'arcade Myslbek).

 


En métro


Pour la station «Mustek», les lignes A et B (vert et jaune), puis à pied par la rue Na Můstku et à droite à la rue Rytířská.

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